La valeur des maisons flamandes énergivores diminue

Selon les analyses de Realo, effectuées à la demande de De Tijd, le journal rapporte que l'étiquette énergétique joue un rôle de plus en plus important dans l'évaluation des maisons.

Les logements en Flandre avec une étiquette énergétique A ou B ont été proposés à la fin du troisième trimestre pour 4,1 % de plus qu'en 2022. Cela contraste fortement avec les maisons consommatrices d'énergie, avec des étiquettes EPC E et F, qui coûtent maintenant respectivement 1,2 % et 2,1 % de moins. Les acheteurs d'une maison avec une étiquette E ou F en Flandre sont tenus de la rénover au moins en étiquette D dans les cinq ans.

Les experts suggèrent qu'il y a désormais plus de marge de négociation pour les acheteurs de maisons énergivores, ce qui se traduit souvent par un prix de vente final bien inférieur au prix demandé.

En Wallonie, où il n'y a pas de rénovation obligatoire, il n'y a pas de baisse des prix demandés pour les maisons énergivores. Au contraire, les prix de ces maisons augmentent de plus de 3%. En revanche, les prix des maisons économes en énergie en Wallonie augmentent de plus de 4%.

La performance énergétique divise le marché

L'impact de la performance énergétique d'une maison sur les prix est également évident sur le marché des maisons existantes. Les chiffres du Baromètre de la construction neuve montrent clairement que depuis 2021, les maisons neuves ont augmenté de prix beaucoup plus rapidement par rapport aux maisons existantes. Alors que les prix sur le marché des maisons existantes sont stagnants depuis plus d'un an, les prix pour les constructions neuves ont continué à augmenter. Puisque les nouvelles maisons doivent être quasi neutres en énergie (BEN) et que les maisons existantes n'ont généralement pas un bon score énergétique, il est probable que la performance énergétique des maisons pèse également sur le prix ici.

Fabrice Luyckx

Data Storyteller & Lead Data Engineer